Une nouvelle étape franchie pour la pérennité de l’usine d’aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne

Le Ministre du Redressement productif confirme, comme il l’a annoncé le mercredi 13 mars à l’Assemblée Nationale, que le groupe Rio Tinto Alcan a fait une offre d’entrée en négociation exclusive à un repreneur, pour la reprise des sites de Saint-Jean-de-Maurienne et de Castelsarrasin menacés de fermeture.

Cette annonce arrive après de nombreuses rencontres et échanges entre le Ministre du Redressement productif, Rio Tinto Alcan, les salariés, les organisations syndicales et les élus, dont la députée Béatrice Santais, démarche à laquelle est associé Thierry Repentin, Ministre délégué à la Formation professionnelle et de l’Apprentissage et élu de Savoie.

Le Ministre se félicite de cette nouvelle étape franchie car la France, berceau mondial de l’aluminium, ne peut se résigner à la perte définitive de ses outils de production stratégiques. Alors que ce métal contribue à la compétitivité d’industries majeures, notamment l’aéronautique, l’automobile, les réseaux électriques, sauvegarder et développer une industrie de l’aluminium, c’est épargner à la France des importations supplémentaires.

Arnaud Montebourg se félicite que, comme il l’avait demandé à Rio Tinto Alcan, le groupe ait privilégié un projet industriel robuste économiquement et allant vers le mieux-disant social. Le repreneur, Trimet, est une entreprise de taille intermédiaire allemande, spécialiste de l’aluminium, un des fleurons du fameux MittelStand allemand.

Le Ministre du Redressement productif réunira dans les prochains jours Rio Tinto Alcan et Trimet, qui ont accepté son invitation, pour que les négociations qui s’ouvrent s’inscrivent dans une démarche de succès que tous doivent rechercher. Il a par ailleurs sollicité la Banque Publique d’Investissement pour qu’elle soit un partenaire de Trimet dans ce projet industriel. Arnaud Montebourg a également indiqué qu’il souhaite se rendre en Allemagne avant la fin du mois de mars pour rencontrer les équipes de Trimet et visiter l’un de leurs principaux sites de production d’aluminium.

Une nouvelle étape est franchie. Les négociations ne sont pas pour autant terminées. Aux côtés de Rio Tinto Alcan et de Trimet, le Ministère du Redressement productif est plus que jamais mobilisé pour faire aboutir ce projet d’aluminium « made in France ».