18/03/2013

Manif pour Tous à Saint Jean de Maurienne, petite affluence pour les opposants.


Le Dauphiné Libéré est quand même bien sympathique de rendre compte de façon très modérée de l’échec quasi-total de la Manif pour Tous de Saint Jean de Maurienne du samedi 16 mars. Des centaines de tracts déposés sous les parebrises des voitures de la vallée, les maires invités par courrier personnel, et une photo accompagnant l’article sur laquelle je compte difficilement… 23 participants (mais je me trompe peut être…). Sur l’autre photo prise à 10h40, j’en compte encore moins.  Par comparaison, sur un sujet loin d’emporter l’adhésion du plus grand nombre, les partisans d’une régulation plus ouverte des sans-papiers mauriennais ont rassemblé bien plus de monde devant la même  Sous-préfecture à l’automne dernier.

 Mais je ne remets rien en cause dans la liberté d’expression et de manifester des uns et des autres. Seulement la méthode ! Dans son courrier d’invitation aux Maires, l’association fait du « Name Dropping », c’est-à-dire cite nommément Béatrice SANTAIS comme intervenante (« Les élus Mauriennais présents, ainsi que Madame Béatrice SANTAIS, Députée de la Circonscription, également conviée, seront invités à s'exprimer, quels que soient leurs opinions, et notamment sur la clause de conscience en perspective de la célébration d'éventuels mariages de personnes de même sexe ») nous laissant penser que la Députée sera présente et s’exprimera, ce qui n’était pas à l’ordre du jour. Méthode moderne.

 
Dès lors, l’intervention du Maire de la Capitale mauriennaise devant le groupe de manifestants, entouré de quelques lieutenants fidèles de son équipe municipale, semble complétement dépassée, et en complète contradiction avec la position de son nouveau mentor.


 Son appel à la désobéissance civique ne flattera qu’un minimum de ses électeurs et en décevra autant car comme nous le révèle le Figaro, ce grand journal progressiste dans son édition du 13 septembre 2012 :    «Les maires sont des officiers publics qui représentent l'État lorsqu'ils célèbrent un mariage, c'est une mission dont ils sont très fiers. Nous sommes dans un État de droit, le Code civil va être modifié, il s'impose à tous, y compris aux maires. Il ne sera pas inscrit dans la loi qu'ils puissent se soustraire au Code civil», a indiqué la garde des Sceaux. Ainsi, l'élu qui refuserait d'appliquer la loi s'exposerait à l'avenir à des poursuites pénales. »

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