30/12/2011

La candidature PMC, le non-évenement.

L’annonce de la candidature de Pierre-Marie CHARVOZ aux législatives de 2012 n’est pas un événement à proprement dit : tout le monde en parle depuis des mois, du moins depuis qu’il a officiellement quitté la barque UMP.  J’avais moi-même alors résumé la situation par cette formule : "Je quitte l'UMP en 2011= j'aimerais bien être député en 2012"? 

La surprise aurait été, tel Borloo, son nouveau mentor, d’annoncer, après des mois de doute, qu’il s’abstient d’y aller. Mais rappelons qu’à son âge, (44 ans), Michel BOUVARD était déjà député depuis 6 ans : une référence à même de susciter bien des ambitions personnelles.

Cependant, ce départ précipité de l’UMP jette le trouble chez les militants du parti présidentiel, surtout venant d’un élu qui doit beaucoup à l’étiquette UMP, qui a voulu en devenir président départemental il n’y a pas si longtemps, et qui apparaît encore sur l’organigramme départemental de l’UMP tel que présenté sur le site savoyard. 
Le plus énervant pour les membres du parti présidentiel, c’est que M. CHARVOZ doit beaucoup à Michel BOUVARD. Ce dernier l’a en effet toujours associé à toute bonne nouvelle annoncée par communiqué de presse, l’a toujours mis en avant sur les photos, l’a pris deux fois comme suppléant, ... Bref, il lui doit une notoriété qu’il n’aurait pas eu autrement. 

Avec cette annonce de candidature, la rupture est définitivement consommée, alors que le député se fait remplacer depuis de nombreux mois par son assistante à toutes sortes de manifestations, là où précédemment son suppléant était présent. 
On ne peut s’empêcher de penser à ce nouveau syndrome du bébé-Sarko qui touche Rama YADE, Rachida DATI et maintenant M. CHARVOZ : ils veulent tout, tout de suite ! Et pour cela ils sont prêts à quitter leur parti et à se brouiller avec celui qui les  a « faits ». La reconnaissance n’est pas leur fort.


Photo: droits réservés.

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