Mais ce n’est
pas la seule raison : je n’avais pas envie de me garer au
parking relais des œillettes, puis d’attendre la navette,
puis d’attendre le « chef », puis de
faire le planton, puis de faire le chemin inverse alors que W serait
passé avec gyrophares et escorte pour une visite de
coopérative laitière vite fait bien fait, attendre que tout le monde soit
parti pour reprendre la voiture et ainsi perdre 4 heures au bas mot.
Mais j’avais
d’autres raisons : J’avais aussi à Chambéry un conseil syndical de
Savoie Déchets, collectivité regroupant l’essentiel
des 400 000 savoyards et s’occupant de traiter les ordures
ménagères de nos concitoyens. La gestion des
collectivités, certains en parlent, d’autres le font.
J’y étais.
Mais j’avais
encore une autre raison : Le 21 janvier 2015, Jean Jack
Queyranne était venu à Fourneaux visiter notre
chaufferie bois, et le lendemain la presse relayait les propos d’un
ancien collègue d’opposition « vexé »
de ne pas être informé de la venue de JJQ. (Le cabinet
du Président démentant officiellement le surlendemain).
Qu’attendait ce collègue ? Voulait-il être
sur la photo avec un Président qu’il ne soutenait pas ?
Très certainement. J’ai vu le même phénomène
étrange lors de la venue du Président de la République
dans les Bauges en Juillet 2015 : Les parlementaires
Haut-savoyards (8 de Droite sur 8 élus) se prenant
mutuellement en photo avec le Président tant détesté…
incroyable. Et en juillet dernier lors de la venue de Manuel Vals,
rebelote, selfies, sourires, tweets!
Et bien moi,
modestement, je ne veux pas être sur la photo avec Laurent W.
Ses
propos, encore récents sur les réfugiés ;
ses méthodes épouvantables envers nous ses opposants ;
ses appels du pied permanents à la frange la plus basique de
la société… bref, à peu près tout
me fait fuir, et il est hors de question que je puisse apparaitre à
ses côtés, tout sourire, faisant comme si nous étions
tous copains. Ce n’est pas le cas.
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