A l’initiative de l’association des Maires de France, les élus étaient
appelés à manifester leur mécontentement samedi matin. Je n’y suis pas
allé.
Je n’y suis pas allé parce qu’à trois mois des élections régionales, c’est une manipulation de plus de la part de l’opposition visant à contester l’action du Gouvernement.
La situation actuelle de raréfaction de l’argent public n’est pas le fait de ce Gouvernement, ni même du précédent. C’est le fait de l’ensemble des Gouvernements qui, depuis 1974, proposent l’adoption d’un budget de l’Etat en déficit ; c’est donc l’affaire de tous, et on ne peut plus aujourd’hui vivre comme dans les 30 glorieuses, en s’appuyant sur le mythe d’une croissance infinie.
La croissance est en berne depuis de nombreuses années ; elle est soutenue trop souvent par une politique d’endettement de l’Etat, et la dette d’aujourd’hui, c’est l’impôt de demain.
Si la baisse des dotations a été initiée par la majorité actuelle, il ne faut pas oublier que le FPIC, fond de péréquation des ressources communales et intercommunales, a été institué par la loi de finances pour 2012, votée fin 2011 par une autre majorité. Il est donc pour moi cocasse d’appeler à manifester aujourd’hui, après s’être tu à l’annonce de la création du FPIC, mais aussi de la suppression de la taxe professionnelle en 2010, autant de décisions qui ont plongé les communes dans l’incertitude du lendemain. Je rappelle que les principaux chefs de file de l’opposition estiment à 100 milliards d'euros les économies à réaliser pour redresser les finances publiques de notre pays, alors que le Gouvernement a choisi de les limiter à 50 milliards, faisant ainsi preuve de modération.
Nos concitoyens ne sont pas insensibles aux économies et à la nécessité de rester modestes dans nos collectivités, ils savent que la jouissance du bien commun passe par une rigueur nécessaire aujourd’hui, pour que demain les temps soient moins durs. La Savoie, la Maurienne en particulier, sont très concernées par les prélèvements, n’oublions pas que c’est parce que nous avons d’extraordinaires bases fiscales largement dues à l’hydroélectricité et à certains équipements industriels.
J’ai la faiblesse de croire qu’une vallée qui est capable d’accueillir de grands événements sportifs, comme nous en avons eu plusieurs cet été, malgré les baisses de dotations, a encore de belles perspectives devant elle, tout est une question de choix.
Je n’y suis pas allé parce qu’à trois mois des élections régionales, c’est une manipulation de plus de la part de l’opposition visant à contester l’action du Gouvernement.
La situation actuelle de raréfaction de l’argent public n’est pas le fait de ce Gouvernement, ni même du précédent. C’est le fait de l’ensemble des Gouvernements qui, depuis 1974, proposent l’adoption d’un budget de l’Etat en déficit ; c’est donc l’affaire de tous, et on ne peut plus aujourd’hui vivre comme dans les 30 glorieuses, en s’appuyant sur le mythe d’une croissance infinie.
La croissance est en berne depuis de nombreuses années ; elle est soutenue trop souvent par une politique d’endettement de l’Etat, et la dette d’aujourd’hui, c’est l’impôt de demain.
Si la baisse des dotations a été initiée par la majorité actuelle, il ne faut pas oublier que le FPIC, fond de péréquation des ressources communales et intercommunales, a été institué par la loi de finances pour 2012, votée fin 2011 par une autre majorité. Il est donc pour moi cocasse d’appeler à manifester aujourd’hui, après s’être tu à l’annonce de la création du FPIC, mais aussi de la suppression de la taxe professionnelle en 2010, autant de décisions qui ont plongé les communes dans l’incertitude du lendemain. Je rappelle que les principaux chefs de file de l’opposition estiment à 100 milliards d'euros les économies à réaliser pour redresser les finances publiques de notre pays, alors que le Gouvernement a choisi de les limiter à 50 milliards, faisant ainsi preuve de modération.
Nos concitoyens ne sont pas insensibles aux économies et à la nécessité de rester modestes dans nos collectivités, ils savent que la jouissance du bien commun passe par une rigueur nécessaire aujourd’hui, pour que demain les temps soient moins durs. La Savoie, la Maurienne en particulier, sont très concernées par les prélèvements, n’oublions pas que c’est parce que nous avons d’extraordinaires bases fiscales largement dues à l’hydroélectricité et à certains équipements industriels.
J’ai la faiblesse de croire qu’une vallée qui est capable d’accueillir de grands événements sportifs, comme nous en avons eu plusieurs cet été, malgré les baisses de dotations, a encore de belles perspectives devant elle, tout est une question de choix.
François CHEMIN
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