Quelle curieuse volte-face que celle du Conseiller Général du canton de Saint-Jean de Maurienne, concernant la suppression du Tribunal d'Instance de cette même ville !
En effet, après avoir initié et fait voter un voeu au Conseil Général, pour l'installation dans notre arrondissement, d'une Maison de la Justice et du Droit, M. Charvoz, dans le Dauphiné Libéré du jeudi 27/12, déclare "défendre le tribunal" en reprenant les arguments que nous avançions dès l'annonce de la menace (éloignement des justiciables, économies minimes pour l'Etat, dépenses supplémentaires pour la collectivité...).
Dans le DL du samedi 29/12, il répond au P.S. : "Nous n'avons pas attendu le Parti Socialiste pour réagir. Bien avant novembre, Michel Bouvard est entré en contact avec la Ministre de la Justice... ".
M. Bouvard est effectivement intervenu; il a même voté le voeu déposé par le groupe des conseillers généraux de gauche, en session (seul C.G de droite à le voter, M. Charvoz ne participant pas au vote). En vieux routier de la politique, notre Député sait qu'il vaut mieux défendre les intérêts de son territoire.
J'imagine très bien l'effet du voeu de M. Charvoz au Ministère de la Justice, alors que les services de Mme Dati font leur possible pour supprimer tout ce qui n'est pas "productif". Si même les élus du Département souhaitent l'installation d'une Maison de la justice et du droit, en lieu et place du Tribunal, ...pourquoi les contrarierait-on ? D'autant plus que les élus d'opposition du conseil municipal de Saint-Jean de Maurienne ont relayé cette position du Conseiller général.
Cette volte-face appelle deux réflexions de ma part :
- tout d'abord, en tant que candidat à Saint-Jean de Maurienne, M. Charvoz s'est peut-être rendu compte de l'effet de ses positions sur l'électorat; d'où le changement de discours.
- ensuite, M. Charvoz a peut-être des informations que nous n'avons pas. Il est en effet très probable que le Tribunal d'Instance soit sauvé, au vu de la mobilisation et des contraintes géographiques mauriennaises. Dans ce cas, mieux vaut être dans le camp de ceux qui se sont mobiliés, et ont gagné...
En effet, après avoir initié et fait voter un voeu au Conseil Général, pour l'installation dans notre arrondissement, d'une Maison de la Justice et du Droit, M. Charvoz, dans le Dauphiné Libéré du jeudi 27/12, déclare "défendre le tribunal" en reprenant les arguments que nous avançions dès l'annonce de la menace (éloignement des justiciables, économies minimes pour l'Etat, dépenses supplémentaires pour la collectivité...).
Dans le DL du samedi 29/12, il répond au P.S. : "Nous n'avons pas attendu le Parti Socialiste pour réagir. Bien avant novembre, Michel Bouvard est entré en contact avec la Ministre de la Justice... ".
M. Bouvard est effectivement intervenu; il a même voté le voeu déposé par le groupe des conseillers généraux de gauche, en session (seul C.G de droite à le voter, M. Charvoz ne participant pas au vote). En vieux routier de la politique, notre Député sait qu'il vaut mieux défendre les intérêts de son territoire.
J'imagine très bien l'effet du voeu de M. Charvoz au Ministère de la Justice, alors que les services de Mme Dati font leur possible pour supprimer tout ce qui n'est pas "productif". Si même les élus du Département souhaitent l'installation d'une Maison de la justice et du droit, en lieu et place du Tribunal, ...pourquoi les contrarierait-on ? D'autant plus que les élus d'opposition du conseil municipal de Saint-Jean de Maurienne ont relayé cette position du Conseiller général.
Cette volte-face appelle deux réflexions de ma part :
- tout d'abord, en tant que candidat à Saint-Jean de Maurienne, M. Charvoz s'est peut-être rendu compte de l'effet de ses positions sur l'électorat; d'où le changement de discours.
- ensuite, M. Charvoz a peut-être des informations que nous n'avons pas. Il est en effet très probable que le Tribunal d'Instance soit sauvé, au vu de la mobilisation et des contraintes géographiques mauriennaises. Dans ce cas, mieux vaut être dans le camp de ceux qui se sont mobiliés, et ont gagné...
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